| ABIÉTACÉE, subst. fém. BOT. [Emploi surtout au plur.] Famille d'arbres caractérisés par leurs feuilles et leurs fruits, comprenant la plupart des conifères européens (pins, sapins, épicéas, cèdres, mélèzes, etc.). Synon. pinacées :1. Alors apparurent d'immenses et interminables forêts qui rappelaient les forêts australiennes; mais ici, les kauris remplaçaient les eucalyptus. Bien qu'ils eussent singulièrement usé leur admiration depuis quatre mois de voyage, Glenarvan et ses compagnons furent encore émerveillés à la vue de ces pins gigantesques, dignes rivaux des cèdres du Liban et des « mammouth trees » de la Californie. Ces kauris, en langue de botaniste « des abiétacées damarines », mesuraient cent pieds de hauteur avant la ramification des branches.
J. Verne, Les Enfants du capitaine Grant,t. 3, 1868, p. 185. 2. Abiétacées.
Le genre Pinus, riche en espèces, constitue l'une de nos essences forestières les plus importantes.
Encyclopédie de la Pléiade, Botanique, 1960, p. 824. 3. Les Cèdres (Cedrus) sont des Abiétacées au port imposant.
Encyclopédie de la Pléiade, Botanique, 1960p. 832. Prononc. ET ORTH. − La seule transcription de ce mot est celle du Pt Lar. 1968 : abjetase. Cf. abies. Étymol. ET HIST. − Terme récemment admis dans les dict. gén. (Lar. encyclop.), fonctionnant concurremment avec abiétinées, de même sens, et paraissant supplanter ce dernier dans les ouvrages techn. spécialisés contemp. (cf. P. Fournier, Les Quatre flores de la France, nouv. tirage 1961, p. 20; Encyclopédie de la Pléiade, Botanique, 1960, p. 824-825, où sont étudiées les abiétacées et non les abiétinées).
Dér. de abies (rad. abiet-); suff. -acée*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. |